Après des années de turbulence, Madagascar Airlines reprend de l’altitude. Le Conseil d’administration de la compagnie nationale affiche un optimisme mesuré mais résolu : d’ici 18 à 24 mois, la compagnie devrait retrouver sa capacité opérationnelle d’avant la crise du Covid-19 — et renouer avec la rentabilité. Un objectif ambitieux, mais réaliste, porté par une relance du tourisme qui redonne vie à la Grande Île.
Un ciel qui s’éclaircit pour la compagnie nationale
La direction de Madagascar Airlines, désormais assurée collégialement par le Comité exécutif, entend poursuivre les réformes structurelles engagées ces dernières années. Sous la gouvernance de Thierry de Bailleul, les pertes avaient déjà été réduites trimestre après trimestre, et la compagnie s’approchait de l’équilibre financier. Aujourd’hui, elle s’appuie sur des bases opérationnelles solides et sur un environnement favorable : le retour des touristes étrangers et la redécouverte du pays par les voyageurs locaux.
De Nosy Be à Fort-Dauphin, en passant par Tuléar et Antsiranana, la compagnie joue un rôle essentiel dans la connectivité du territoire. Chaque vol rétabli, chaque liaison renforcée, c’est un pas de plus vers un tourisme mieux structuré, plus accessible et plus dynamique.
Quand la route devient le prolongement du voyage
Mais à Madagascar, le voyage ne s’arrête jamais à l’aéroport. Une fois sur le tarmac, beaucoup choisissent d’emprunter la route — et de le faire à moto. Ces dernières années, les road trips à moto connaissent un essor remarquable, incarnant une autre façon d’explorer l’île : libre, immersive et rythmée par la rencontre.
C’est là qu’intervient Just Rent, une entreprise de location qui a su comprendre les attentes des voyageurs d’aujourd’hui. Son parc se compose de Royal Enfield Himalayan 450 et de Classic 500, deux modèles emblématiques qui font vibrer les amateurs de deux-roues.
La Himalayan 450, avec son allure d’aventurière et sa polyvalence, avale les pistes rouges, les routes de montagne et les chemins côtiers sans broncher. C’est la compagne idéale pour les aventuriers qui veulent s’enfoncer dans la nature, franchir les virages brumeux de Mandraka ou rejoindre les villages reculés des Hautes Terres.
La Classic 500, quant à elle, incarne l’élégance et la sérénité. Sa silhouette intemporelle et son moteur au rythme feutré invitent à la flânerie : longer les rizières, s’arrêter dans les marchés, partager un café au bord de la route. C’est la moto des contemplatifs, de ceux qui veulent “sentir” Madagascar au fil des kilomètres.
Tourisme aérien et aventure terrestre : une alliance naturelle
La relance de Madagascar Airlines et la montée du tourisme à moto ne sont pas deux histoires séparées. Elles se complètent. Les avions amènent les voyageurs sur l’île ; les motos leur offrent la liberté de la découvrir. Ensemble, ces deux dynamiques contribuent à tisser un réseau touristique vivant, durable et profondément humain.
Derrière cette complémentarité, il y a aussi un enjeu économique : plus de vols, c’est plus de visiteurs ; plus de motards, c’est plus de retombées locales. Les auberges, les artisans, les guides et les petits restaurants de bord de route profitent directement de cette effervescence nouvelle.
Une île qui reprend son souffle
Le Conseil d’administration de Madagascar Airlines veut croire en cette renaissance collective. “Il est possible de fournir à la Nation une connectivité aérienne dense, accessible, performante et rentable”, affirme-t-il. Et sur le terrain, cette promesse prend déjà vie, portée par tous ceux qui, du ciel ou de la route, font voyager Madagascar.
Car ici, le voyage n’est pas qu’un déplacement. C’est une aventure. Un envol, parfois à 10 000 mètres d’altitude… parfois sur une Royal Enfield, casque au vent, sur la route rouge qui file vers l’horizon.
Crédit image : Madagascar Airlines/ Just Rent Mada
Écrit par : T. Berado
