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Just Ride Tourisme/ Les savoir-faire malagasy : un trésor vivant à découvrir sur les routes de Madagascar

Just Ride Tourisme/ Les savoir-faire malagasy : un trésor vivant à découvrir sur les routes de Madagascar

Les savoir-faire malagasy constituent bien plus qu’un héritage culturel : ils sont aujourd’hui un moteur essentiel du développement économique du pays. Transmis de génération en génération, ces métiers d’art témoignent de la créativité, de la résilience et du génie des artisans malagasy, qui façonnent à la main des pièces uniques à partir de ressources locales.
En 2024, le secteur de l’artisanat a enregistré une valeur totale d’exportation de plus de 37 millions d’euros, avec plus de 5 millions de produits artisanaux exportés à travers le monde. Une reconnaissance internationale qui met en lumière la qualité exceptionnelle du travail des artisans de l’île.

Mais au-delà des chiffres, c’est sur les routes de Madagascar que l’on saisit toute la diversité et la richesse de ces savoir-faire.
Pour les passionnés de road trips à moto, chaque région offre une immersion dans un univers artisanal distinct, où la culture, les traditions et les matières premières se mêlent harmonieusement.


Dans les Hautes Terres : le raffinement du tissage et de la broderie

Autour d’Antsirabe, Ambositra et Fianarantsoa, les ateliers de tissage de soie sauvage, de cotonnades traditionnelles et de broderies délicates témoignent d’un savoir-faire d’une finesse remarquable. Les femmes tisserandes, souvent regroupées en coopératives, perpétuent des techniques ancestrales transmises au fil des générations. Ces routes sinueuses de l’intérieur des terres sont une invitation à découvrir l’art du lamba landy, symbole d’élégance et de fierté nationale.


Sur la côte Est : la vannerie et la fibre végétale à l’honneur

De Toamasina à Mananjary, les marchés regorgent d’objets tressés à partir de raphia, de vacoa ou de rotin. Paniers, chapeaux, sacs ou nattes : chaque création raconte la relation intime entre l’artisan et la nature. Le savoir-faire des vanniers de la côte Est, reconnu au-delà des frontières, reflète l’harmonie entre la forêt tropicale et la main de l’homme.


Dans le Sud : la sculpture et l’art du bois

Sur les pistes poussiéreuses menant vers Tuléar ou Fort-Dauphin, les ateliers de sculpteurs et ébénistes sont de véritables sanctuaires de créativité. Le bois précieux – palissandre, ébène ou bois de rose – y est façonné avec précision pour donner vie à des œuvres qui mêlent spiritualité et identité locale. Les Antandroy et Mahafaly se distinguent notamment par leurs sculptures funéraires et leurs motifs symboliques, qui inspirent aujourd’hui des artistes contemporains.

Crédit images : Artizaho/ ClickBoutik/ Terre La SARL/ Sekoly Gasy/ Ministère de l'Artisanat et du tourisme

Écrit par : T. Berado

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