Chaque année, Cycle World dévoile son prestigieux Ten Best Bikes, un classement qui célèbre l’innovation, la créativité et l’essence même de la moto. En 2025, un fait marquant s’impose : Royal Enfield réalise un doublé exceptionnel en s’imposant dans deux catégories majeures, confirmant sa montée en puissance sur le marché mondial.
À leurs côtés, d’autres motos continuent de pousser les limites, entre technologie de pointe, retour à l’essentiel, et performances de très haut niveau.
Royal Enfield réussit un coup magistral avec la Bear 650, qui remporte la catégorie Best Standard.
Conçue comme un scrambler simple, efficace et fiable, elle coche toutes les cases de la moto polyvalente accessible.
Style scrambler classique, robuste et intemporel.
Confort de conduite exemplaire, position droite et ergonomie neutre.
Comportement stable et prévisible, que ce soit en ville ou sur route.
Suspensions adaptées au bitume comme aux chemins, grâce à une fourche inversée longue course et des amortisseurs renforcés.
Moteur 650cc, fiable et souple, avec un caractère typique du 270° et des vibrations maîtrisées.
Et surtout… un prix imbattable : 6 849 $, pour des prestations souvent vues sur des motos bien plus chères.
Dans un marché qui devient de plus en plus coûteux, la Bear 650 prouve que l’excellence peut rester abordable. C’est la moto idéale pour ceux qui veulent tout faire sans compromis.
La nouvelle Himalayan 452 décroche le titre de Best Lightweight Streetbike, une prouesse dans une catégorie historiquement dominée par des petites sportives ou roadsters.
Royal Enfield réussit ici une transformation impressionnante :
Nouveau moteur 452cc, DOHC, 41ch au moteur : un vrai bond en avant comparé au précédent 411.
Suspensions Showa SFF, agiles et efficaces aussi bien sur route que dans les pistes.
Châssis moderne, vif et stable, qui surprend même les testeurs les plus exigeants.
Polyvalence totale : commuting, routes de montagne, chemins, voyages… elle sait tout faire.
Prix encore très agressif : 5 799 $.
Sans renier son identité, Royal Enfield modernise profondément son trail iconique. Résultat : une moto fiable, fun et extrêmement polyvalente, à un tarif défiant toute concurrence.
La reine GS continue de dominer. Nouveau moteur 1301cc plus puissant et précis, châssis plus agile, électronique mieux intégrée, et surtout une autonomie monstrueuse avec le réservoir de 7,9 gallons. La référence absolue du voyage longue distance.
Un bagger quasi de course, inspiré du King of the Baggers.
Moteur 131ci de 153 ch, freins Brembo, suspensions Öhlins, peinture CVO…
Probablement le cruiser le plus extrême jamais produit.
Confort impérial, moteur flat-six d’une douceur inégalée, DCT à 7 rapports, équipements luxueux.
50 ans après sa naissance, la Gold Wing reste la reine du tourisme.
La remplaçante spirituelle de la R6.
Moteur CP3 de 890cc, partie-cycle affûtée, ergonomie plus utilisable…
Une sportbike efficace sur route comme sur circuit.
Un bicylindre plein de couple, électronique simple et efficace, confort et agilité.
Très accessible, très polyvalente : une “do-it-all bike” par excellence.
Superbike ultime devenu plus vivable :
209 ch, aides électroniques ultra avancées, ergonomie assouplie, meilleure aérodynamique.
À la fois fusée de circuit et machine utilisable au quotidien.
Véritable machine d’enduro homologuée.
Puissante, légère, redoutable en off-road.
Un compromis quasi inexistant : c’est une moto de course qui peut rouler sur route.
Puissante mais maîtrisable, suspensions Showa haut de gamme, ergonomie parfaite.
Une motocross prête pour les podiums, accessible aux pros comme aux amateurs.
Au milieu de géants comme BMW, Honda ou Ducati, Royal Enfield tire son épingle du jeu avec deux victoires majeures.
Grâce à une stratégie simple et efficace — des motos honnêtes, stylées, modernes, polyvalentes et abordables — la marque prouve qu’on peut dominer sans surenchère technologique.
La Bear 650 et la Himalayan 450 symbolisent cette philosophie :
👉 des motos pour rouler, voyager, s’aventurer, sans chichi, sans se ruiner.
Royal Enfield frappe fort, et 2025 restera probablement un tournant dans son ascension.
Écrit par : T. Berado
